Voici ce que vous verrez en lançant echelon une fois ce
dernier correctement configurer.
La première partie de la fenêtre donne des renseignements
basiques, comme le nom de l'utilisateur, la date, le nom du
système, l'heure (réactualisée à la seconde) et l'état de la
connexion de la machine, sous forme à la fois d'un message et
d'un drapeau (ici rouge).
La seconde partie est composée pour le moment de trois onglets
dont le premier, connexion est en évidence ici. La
partie supérieure de l'onglet donne des indications techniques
sur la connexion (début, fin, etc.) et le temps de connexion
apparaît réactualisé à la seconde.
La partie inférieure est composée d'un champ d'état (où sont
renvoyés les messages du système) et tout en bas de deux
boutons afin de se connecter ou se déconnecter.
Voici le résultat d'une tentative de connexion :
l'utilistateur a appuyé sur le bouton « connexion » en
bas à gauche. Aussitôt, le message tentative de connexion
est apparu à côté du drapeau rouge et ce dernier est passé au
jaune.
Dans le même temps, le bouton « connexion » n'est plus
actif tandis que celui de déconnexion l'est devenu. Le mot
« déconnexion » est même devenu clignotant. On peut
dès à présent arrêter la procédure de connexion en appyant sur
ce bouton.
Enfin, on peut suivre le déroulement de l'action en cours dans
la fenêtre. On peut y lire : Tentative de connexion
puis à la ligne + numérotation du moden. Suivant votre
chaîne d'initialisation, vous devriez entendre votre modem
numéroter.
Voici maintenant l'étape suivante: le modem a accroché la ligne
de votre fourniseur d'accès : il y a ce que l'on appelle
une négociation de ligne. Votre modem, si vous ne lui
avez pas coupé le sifflet doit vous sortir une série de bruit
bizzares.
À partir de là, vous commencez à payer la communication, bien
que vous ne soyez pas encore un noeud du réseau (en clair, vous
ne pouvez encore rien faire mais vous payez déjà). Bienvenue
dans la vie.com... Pour marquer cet état de fait, le
drapeau change de couleur (vert) et le compteur de connexion se
met en marche (l'heure de connexion est aussi marquée). Vous
pourrez ainsi connaître le temps de négociation de votre ligne
(cela dit, si cela dépasse 10 seconde, « on » se fout
de vous...).
Les différents messages expliquent aussi la situation en cours.
Enfin, la négociation de la ligne prend fin et votre
fournisseur d'accès vous alloue une adresse IP. Vous pouvez
maintenant faire ce que vous voulez sur le réseau.
Le signal vous est donné par la phrase écrite en vert :
Vous êtes maintenant connecté... etc.. Vous pouvez
par exemple aller chercher votre courrier. Pour cela, cliquer
sur l'onglet « Courriel » ou bien utilisez le
raccourci alt-o.
Cette partie consacrée au courrier électronique se subdivise en
deux grands espace : en haut, pour le courrier
entrant (« Réception ») et en bas pour le
sortant (« Émission »).
Enfin, on trouve un large bouton tout en bas intitulé
« Rapatrier le courriel » sur lequel il suffit de
cliquer pour aller vider sa boîte aux lettres.
Après avoir appuyé sur la touche « Rapatrier le
courrier », le système demeure active pendant le
rapatriement et vous pouvez visualisez ce qui se passe dans
votre système.
Dans un premier temps, pour montrer que l'action débute (en
fait, que vous avez bien lancé fetchmail), il apparait
la phrase suivante : Tentative de rapatriement du
courrier en violet. Puis une fois que la négociation avec
votre compte POP3 de votre fournisseur est effective, il
apparait le message suivant : votre.login:
identification réussi à heure.date où bien sûr
votre.login et heure.date sont respectivement
votre login chez votre fournisseur et l'heure et la date de
l'identification.
Ensuite, après interrogation de votre compte, il vous affiche
le nombre de courriels sur votre compte et la taille en octet
que cela représente. Puis le téléchargement commence et vous
verrez apparaître progressivement le nombre de courriels
reçus. La vitesse de rapatriement dépend bien sûr de votre
ligne et de votre fournisseur d'accès
La totalité du courrier est rapatrier : cela est signaler
par la phrase téléchargement terminé en vert ainsi
que par la fin du décompte des courriels arrivants.
Enfin, une phrase en violet, vous pouvez maintenant vous
déconnecter vous rappelle que si vous n'avez rien d'autre
à faire, vous pouvez aller vous déconnecter maintenant sans
risque de perdre un courrier en cours de téléchargement.
Si vous avez envoyé un courriel avant de vous connecter, vous
verrez le message de la partie « Émission » avant
ceux de la partie au-dessus. La limitation est ici celle de la
ligne qui vous connecte à Internet, pas celle du logiciel.
Donc cette partie renseigne des courriels en attente sur
votre machine. Si votre machine est bien configuré, vous
pouvez taper et envoyer votre courrier quand vous le voulez,
y compris sans être connecté. Si le MTA de votre machine est
bien configuré, il enverra les courriels en attente
directement lors de la connexion.
Ici, deux courriels étaient en attente. Lorsque le message
est affiché, le courriel a déjà été délivré donc aucun risque
pour le message marqué d'être coupé à l'émission lors d'une
déconnexion.
Par contre, une limitation d'echelon est de ne pas
indiquer le nombre de courriels en attente dans la queue
d'émission. Donc, il faut se rappeler combien il y en a. Cela
se fera dans une version ultérieure.
À tout moment pendant chacune des étapes qui précèdent, vous
pouvez allez voir ce qui se passe dans les entrailles de
votre système dans l'onglet « Journaux de bord ».
Le fichier /var/log/messages, /var/log/mail.log
ainsi que celui utilisé par votre MTA y est décrit. J'ai de
plus colorisé les journaux de bord pour une compréhension
immédiate (et permettre surtout des repères à des personnes
qui n'y connaissent rien, pour le débogage à distance par
exemple).
Bien sûr, cette fonctionnalité n'apporte pas grand chose à
l'utilisateur de base, hormis peut-être pour le curieux. Par
contre, en cas d'administration par téléphone, vous pourrez
interroger la personne en difficulté avec plus de
pertinence. Sans compter que pour les utilisateurs un peu
curieux, cela permet d'obtenir quelques renseignements
intéressants.
Par contre, je ne connais pas les effets de bord d'un point
de vue de la sécurité. Je ne pense pas que cela soit grave
mais réfléchissez-y à deux fois sur une machine sensible.
À tout moment, vous pouvez couper votre connexion. Il n'y a
pas encore de sécurité comme quoi il y a encore des courriels
dans la queue d'émission ou bien que le rapatriement du
courrier n'est pas terminé.
Pour ce faire, cliquer sur l'onglet « Connexion » et
cliquer ensuite sur le bouton
« Déconnexion ». Et... c'est tout !
Le drapeux du système repasse alors au rouge, indiquant que le
système n'est plus connecté. Une phrase en orange vous
l'indique aussi. L'heure de déconnexion est signalée ainsi que
la durée totale de la communication. Tout cela est aussitôt
archivé sur votre compte. Le bouton « Connexion »
redevient actif tandis que celui de « Déconnexion »
devient inactif.
Lorsque vous cliquer sur le menu préférences, vous avez accès
à un menu graphique pour configurer à la souris
echelon. C'est très simple.
Ici, on configure le nombre de boîte que fetchmail va aller
rechercher de façon à ce que echelon sache quand
indiquer que le téléchargement est fini. On obtient alors la
phrase citée un peu plus haut, ainsi qu'un signal sonore.
Ici, on configure le script à lancer via pon.
echelon propose de lui-même l'ensemble des scripts
disponibles et élimine même les résidus de sauvegarde des
éditeurs de texte.
Ici, on détermine le fichier de configuration de fetchmail.
Ici, on détermine le MTA utilisé.
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